Mercredi cinéma #9 : Astérix et les douze travaux, Atlantide l'empire perdu

Bienvenue à toutes et à tous ! Ca m'a manqué de publier sur ce blog inactif depuis trente-neuf jours. De ce fait j'ai ÉNORMÉMENT de choses à partager avec vous, chères lectrices et chers lecteurs de tous âges.

Aujourd'hui c'est mercredi cinéma ! Les deux films que je vais vous présenter parleront beaucoup à la génération des années 90, et à cette occasion j'aimerais souligner la différence de points de vue qu'il peut y avoir lorsque l'on regarde un film étant petit enfant et de le revoir une fois adulte : ça réserve quelques surprises parfois... bonnes comme mauvaises. Je vous propose à cet effet de nous pencher sur Atlantide, l'Empire perdu et sur Astérix et les douze travaux.

Je vais, pour une fois, recontextualisé le moment où j'ai découvert ce film. Habitant dans une petite ville, des projections avaient lieu deux à trois fois par semaine et je pense que cela existe toujours. Ce devait être un Mercredi et mon grand-père m'a emmené au cinéma, ou plutôt je lui ai demandé avec insistance de m'accompagner, étant trop petite pour y aller seule.

Je me rappelle qu'en sortant de la séance j'étais ravie, j'en avais pris plein les yeux, l'histoire m'avait paru incroyablement génial, je n'avais rien à reprocher.

Et puis je l'ai revu il y a quelques semaines de ça. J'ai clairement eu l'impression que ce n'était pas le même film : blagues qui tombent à plat tant elles volent bas, doublages parfois douteux, et surtout, il y a cette fameuse scène de la bataille final qui me révolte. Pourquoi diable transformer un pacifiste en leader de guerre ? Un coup de génie ? Je pense que le ou les scénaristes ne se sont pas foulés sur ce poin-là. Il aurait été beaucoup plus intéressant de complexifié un peu l'intrigue pour faire ressortir un autre élément de résolution. Mais il n'empêche que le reste du scénario est harmonieux.

Voilà donc comment un film quasiment adoré à l'enfance me laisse perplexe des années plus tard, mais je pense que le fait de le voir sur grand écran (au cinéma avec mon grand-père) et aujourd'hui sur petit écran à une grande influence. Malgré tout ce film d'animation restera gravé en moi grâce aux souvenirs qui l'accompagne, et je crois que c'est finalement le plus important

Comme dans toute bonne démonstration, après avoir cité un exemple plutôt négatif, voici le positif ! Astérix et les douze travaux, un dessin animé très français, qui ne découle pas d'une bande dessiné et directement fait par Goscinny et Uderzo. Je l'ai vu, revu et rerevu, dont une fois ces derniers temps, comment vous expliquer que j'étais très, très loin d'être déçue ?

Le Séant se réunit, avec Jule César qui préside. L'ordre du jour est, comme souvent, comment se débarrasser de ces irréductibles gaulois et enfin conquérir leur village ? Personne n'y arrive, serait-il dans ce cas des dieux ? César décide de défier nos valeureux Gaulois qui acceptent d'accomplier douze épreuves dans le but de démontrer qu'ils sont des dieux. Astérix et Obélix sont choisi et partent avec Caïus Pupus, leur guide et juge tout au long de leur périple qui consiste à :

- Battre Mérinos à la course

- Lancer le javelot plus loin que Kermès le Perse

- Vaincre Cylindric le Germain lors d'un combat

- Affronter les prêtresses de l'île du plaisir

- Soutenir l'insoutenable regard d'Iris, le magicien venu d'Égypte

- Manger le repas préparé par Mannekenpix le Belge, le cuisinier des Titans

- Pénétrer dans l'antre de la Bête

- Obtenir le laissez-passer A-38 dans la maison qui rend fou

- Traverser un ravin sur un fil invisible, au-dessus des crocodiles du Nil

- Escalader la plus haute montagne et répondre à l'énigme du Vénérable du sommet, mon épreuve préférée <3

- Dormir sur la plaine des Trépassés

- Participer aux jeux du cirque Maxime, où tout le village sera invité à y participer.

Ce film n'a été diffusé qu'à la télévision uniquement, et je l'ai enregistrer sur cassette vidéo. A l'époque je n'avais pas remarqué certains détails amusants et j'ai aussi mieux compris certaines blagues.

Ce que je peux en dire c'est que ce film est frais, drôle et surtout évoque encore et toujours la familiarité et la proximité que l'on a avec nos deux héros qui ont bercé notre enfance. Certes l'image a bien vieilli, l'animation n'est pas parfaite, mais les dessins à la main ont leur propre charme, et à l'heure du dessin sur tablette et numérique, cela fait du bien.